Cockroaches dans la liste finale du L.A. Times Book Prize
Je suis émue et profondément réconfortée que Cockroaches traduit par Jordan Stump, mon premier livre Inyenzi ou les Cafards, ait pu retenir votre intérêt pour figurer sur la liste des ouvrages finalistes du L.A. Times Book Prize.
Mon émotion est d’autant plus grande puisque Cockroaches est le livre qui m’a amené à la littérature. C’est mon premier livre et le seul que je me devais d’écrire en tant que survivante du génocide des miens.
Cockroaches est le tombeau de papier pour mes morts, pour tous ceux de Nyamata qui n’auront pas de sépultures. Je voulais, par l’écriture, les sortir de l’anonymat des fosses communes. Aini, le dernier paragraphe de Cockroaches est l’énumération de leurs noms. J’ai pensé en l’écrivant au mur du mémorial de la Shoah.
Avec toute ma reconnaissance