Scholastique Mukasonga, un roman pour « retrouver le goût de la vie »
Rencontre avec Scholastique Mukasonga, une romancière jusque là inconnue qui a décroché en novembre dernier le Prix Renaudot avec son roman « Notre-Dame du Nil » (Gallimard). Pour cette rwandaise, installée depuis 20 ans en Normandie, ce prix est venu couronner un travail d’écriture démarré après le génocide qui a ensanglanté son pays natal et tué 37 membres de sa famille.
« Notre-Dame du Nil » n’est pas le premier roman de Scholastique Mukasonga qui publie un livre tous les deux ans. En 2006, elle avait écrit un premier récit autobiographique, « Inyenci ou les Cafards », puis en 2008 « La Femme aux pieds nus », un hommage à sa mère. Mais aucun de ses ouvrages ne l’avait révélé au grand public. « Jusqu’alors » explique t-elle, « j’écrivais en tant que victime. C’est aujourd’hui la qualité littéraire de ma fiction qui est reconnue. Je suis une écrivain à part entière ». Une écrivain qui malgré son succès est restée assistante sociale à Caen. Une double vie qui semble lui apporter enfin la paix. Et l’inspiration : son prochain ouvrage est déjà achevé.
Par Chrystel Chabert
gilles de saint sauveur
j’ai lu avec admiration Notre-Dame du Nil, reçu à Noel
peut-on connaitre le sens de « mukasonga » ?
la Bretagne n’est pas loin de chez vous, peut-ètre pourriez vous présenter vos livres cet été à QUIBERON ou à La Trinité sur mer ,à « l’ancre de misericorde »
meilleurs veux et respectueux hommages
PRUGNY (10190)
le 31 décembre
Marie Claire GATAYIRE
Félicitations madame! Vos écrits nous inspirent et nous permettent de déguster la lecture.