A NOUS Paris : Le vent d’Afrique souffle sur la littérature française
Aujourd’hui, dans A Nous Paris, un très très bel article de M. Stéphane Koechlin qui souligne l’importance des auteurs africains francophones. Ces livres, selon lui, font passer un souffle nouveau dans la littérature.
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Mais c’est bien la créatrice d’expression française, Scholastique Mukasonga, née au Rwanda en 1956, première femme africaine à recevoir une telle couronne, qui marquera les esprits. Son puissant récit, Notre-Dame du Nil, chez Gallimard, vendu à 80 000 exemplaires, raconte la vie de jeunes filles dans un internat catholique de son pays natal, juste avant le génocide. Devenue l’une de nos romancières majeures, elle a contribué à rendre plus visible la riche littérature africaine francophone, du Guinéen Tierno Monénembo et son Terroriste Noir (Seuil) au Congolais Fiston Mwanza Mujila, auteur de Tram 83 (Métailié), ce qui fait dire à Scholastique Mukasonga : « Quelqu’un a dit que l’Afrique n’était pas entrée dans l’histoire, en tout cas, il y a bien longtemps qu’elle est entrée en littérature. » Même la très conservatrice Académie française s’est adaptée en accueillant en son sein le Québécois d’origine haïtienne Dany Laferrière, l’auteur de Comment faire l’amour avec un nègre sans se fatiguer. On imagine que le bicorne et l’épée n’éteindront pas la verve et la malice de ce nouvel immortel. Un beau symbole sous la Coupole !